Nouvelles Questions Féministes Vol. 37, No 1

Solidarités familiales

Messant, Françoise, Modak, Marianne, Palazzo, Clothilde, Togni, Carola,

2018, 208 pages, 32 chf, 25 €, ISBN:978-2-88901-115-5

Par les interrogations qu’ils amènent, les articles composant ce dossier sur les solidarités familiales participe à la mise en œuvre d’une nouvelle utopie à même de construire un vivre ensemble à la fois plus solidaire et plus égalitaire.

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Description

Peut-on utiliser le terme de « solidarités familiales » pour désigner les diverses formes d’entraide entre les membres de la famille élargie, donnant ainsi l’illusion que tous et toutes se soucient mutuellement de leur bien-être, alors qu’une bonne partie de ces entraides, qui impliquent du travail non rémunéré, sont exécutées par les femmes? Que signifie pour des féministes de parler de solidarité dans une institution qui repose, entre autres, sur l’assignation du travail domestique aux femmes?

Par les interrogations qu’ils amènent, les articles composant ce dossier sur les solidarités familiales participe à la mise en œuvre d’une nouvelle utopie à même de construire un vivre ensemble à la fois plus solidaire et plus égalitaire. Afin que vivent les solidarités familiales et qu’elles conservent leur force de recours inconditionnel et indéfectible, il est indispensable de continuer à comptabiliser la charge de travail liée au faire famille, mais la mobilisation pour faire reconnaître le temps nécessaire à son exercice est tout aussi urgente. À l’évidence, une réduction du temps de travail pour tous et toutes reste donc une revendication féministe centrale, tout comme l’exigence d’introduire et d’améliorer les divers congés familiaux (maternité, paternité, parental, proche aidant·e, enfant malade, etc.). Mais ces mesures doivent s’accompagner d’un décloisonnement des politiques sociales et de l’emploi afin de redéfinir la place attribuée au care, notamment en favorisant des formes de partage et de collectivisation de ce qui fait communauté.

 

Table des matières

Édito

  • Les enjeux sexués des « solidarités familiales » (Clothilde Palazzo-Crettol, Carola Togni, Marianne Modak et Françoise Messant)

Grand angle

  • Les solidarités familiales sous l’angle du travail: un siècle au Québec (Marianne Kempeneers, Isabelle Van Pevenage et Renée B. Dandurand)
  • « Ce sont ceux qui en parlent le plus qui en font le moins ». Pratiques et normes de solidarité familiale chez les femmes et les hommes dans la France contemporaine (Marie-Clémence Le Pape, Élise Tenret, Bérangère Véron, Karine Pietropaoli et Marie Duru-Bellat)
  • Vivre dans une communauté de religieuses. Des solidarités revisitées à l’aune de la vieillesse (Annick Anchisi et Laurent Amiotte-Suchet)
  • « L’éternel potage » qu’on nous ressert à chaque fois. Représentation et négociation des normes d’entraide familiale dans la pensée féministe d’Iris von Roten (Camille Logoz)

Champ libre

  • La fragmentation du genre dans l’Irak post-invasion (Zahra Ali)
  • Le Centre de Santé des femmes de Montréal d’hier à aujourd’hui. Des pratiques en mouvements (Marie Mathieu)

Parcours

  • Camille Masclet et la transmission familiale du féminisme (Entretien réalisé par Françoise Messant et Marianne Modak)

Actualités

  • Dworkin, aujourd’hui. À propos de sa Préface à Intercourse (Coïts) (Martin Dufresne)
  • Préface de Coïts (Andrea Dworkin)

Comptes rendus

  • Sara R. Farris, In the Name of Women’s Rights. The Rise of Femonationalism (Dina Bader)
  • Diane Lamoureux, Les possibles du féminisme (Edmée Ollagnier)
  • Nadia Lamamra, Le genre de l’apprentissage, l’apprentissage du genre (Farinaz Fassa)
  • Sextant, Muriel Andrin, Stéphanie Loriaux et Barbara Obst (coord.): M comme mère, M comme monstre (Lori Saint-Martin)
  • Sarah M. Grimké, Lettres sur l’égalité des sexes (Ginevra Conti Odorisio)
  • Nahema Hanafi, Le frisson et le baume. Expériences féminines du corps au Siècle des lumières (Joy Charnley)
  • Sextant, Annalisa Casini et Anne Morelli (coord.), Les femmes aiment-elles la guerre? (Silvia Ricci Lempen)
  • Feminist Studies. Decolonial and postcolonial approaches: a dialogue (Anouk Essyad)

Collectifs

  • À l’heure où tout le monde se dit pour « l’égalité », nous nous revendiquons féministes (Les Indociles)
  • Les Klamydia’s: Association pour la santé sexuelle des femmes qui aiment les femmes (Camille Béziane)

Hommage

  • Colette Guillaumin (1934-2017): une pensée constructiviste et matérialiste sur le sexisme et le racisme. (Par Christelle Hamel)
  • Kate Millett (1934-2017): une immense figure du féminisme (Par Christine Delphy)

Notices biographiques 

Résumés 

Presse

« Peu importe qui elles épousent, elles épousent aussi un ménage »

« Peut-on utiliser le terme de ‘solidarités familiales’ pour désigner les diverses formes d’entraide entre les membres de la famille élargie, donnant ainsi l’illusion que toutes et tous se soucient mutuellement de leur bien-être, alors qu’une bonne partie de ces entraides, qui impliquent du travail non rémunéré, sont exécutées par les femmes? Que signifie pour les féministes de parler de solidarité dans une institution qui repose, entre autres, sur l’assignation du travail domestique aux femmes. »

Dans leur édito, Clothilde Palazzo-Crettol, Carola Togni, Marianne Modak et Françoise Messant examinent, entre autres, les enjeux sexués de la construction d’un « nous familial », le « prétendu contrat de réciprocité » véritable rempart contre l’égalité, (En complément possible, Carole Pateman: Le contrat sexuel, le-contrat-sexuel-est-une-dimension-refoulee-de-la-theorie-du-contrat/), les formes d’entraide quotidienne et la solidarité quotidienne reposant « largement sur la responsabilité et le travail matériel et émotionnel des mères, filles, sœurs, nièces, voire amies et voisines ».

Elles présentent les différents textes du Grand angle, mettent l’accent sur l’ »immense charge de travail », les raisons pour que des féministes s’intéressent particulièrement à ce sujet, les enjeux politiques « en termes de reconnaissance, de justice, de redistribution que soulève la question des solidarités », l’articulation entre dimension contraignante et « portée ‘capacitante’ des solidarités familiales », la nécessité de « repenser des espaces d’appartenance favorisant une réelle égalité, une part étendue de liberté et davantage de bien-être », le caractère genré des « obligations morales, matérielles et légales », les revendications de prise en charge collective de la dépendance, la réduction du temps de travail pour toutes et tous…

Je n’aborde que certains articles et thèmes traités.

Quel est donc cet objet « solidarités familiales » peu abordé dans l’univers théorique des rapports sociaux de sexe?

L’offensive néolibérale contre certaines fonctions socialisantes des Etats, entraine une recomposition des rapports « entre sphère privée et sphère publique ». Marianne Kempeneers, Isabelle Van Pevenage et Renée B. Dandurand analysent les « solidarités familiales sous l’angle du travail » au Québec. Elles abordent, entre autres, les nouveaux risques sociaux, les échanges de biens et de service entre les membres d’un réseau familial élargi, les étapes critiques de parcours de vie, la non-solidarité de toutes les parentèles, l’implication en premier chef des femmes, l’oubli du travail « comme concept structurant les rapports sociaux », le travail du care, le travail informel de prise en charge des individu·es vulnérables, l’extension du travail non rémunéré des femmes, la division sexuelle du travail, les rapports d’appropriation, l’auto-dispense des homme de certains travaux, les solidarités privés en regard des « solidarités publiques concomitantes »…

Les autrices étudient plus particulièrement, les solidarités entourant la petite enfance, les reconfigurations sans précédent de l’univers du travail des femmes…

Il me semble que face « au recul de certaines solidarités publiques », un écartèlement des pratiques se manifeste – en fonction de l’imbrication des rapports sociaux de sexe avec les autres rapports sociaux et/ou de la force des normes genrées. Et s’il convient de réclamer la gratuité de prestations socialisées (donc un financement public), c’est plus du coté de l’auto-organisation des femmes (y compris pour peser contre l’inactivité des hommes) que de la sollicitation de l’Etat-organisateur qu’il faut rechercher des solutions émancipatrices.

Ceux qui en parlent et ceux qui en font. Marie-Clémence Le Pape, Élise Tenret, Bérangère Véron, Karine Pietropaoli et Marie Duru-Bellat parlent, entre autres, des obligations légales, de la subjectivité de l’engagement, des différences normatives entre hommes et femmes, des variations d’ »exigence morale », des relations aux plus jeunes et aux plus agé·e·s, des « deux morales familiales différenciées, notamment en ce qui concerne la prise en charge des personnes âgées dépendantes ». Les hommes se dégagent très facilement (ou ignorent les tâches) du « caractère routinier et accaparant de l’aide familiale ».

Les autrices montrent aussi que « l’identité familiale masculine se construit davantage en référence à la lignée et au statut de fils ». Elles soulignent certains éléments de construction de modèle ou de normes familialistes, les mécanismes d’exigence différents suivant le sexe, le sur-investissement des femmes… « Les inégalités entre les femmes et les hommes ne sont donc pas seulement une affaire de pratiques: elles trouvent leurs fondements dans une vision archaïque et statutaire des relations familiales qui légitime que chacun·e reste à sa place ».

Cette analyse devrait être complétée par la prise en compte d’autres rapports sociaux, liés à la modification des lieux de vie ou à la racisation. Les agencements et leurs temporalités pouvant prendre d’autres configurations et engendrer d’autres contradictions.

Les communautés de religieuses, des femmes au service des missions apostoliques de l’Eglise, un ordre social, l’inscription dans des secteurs principalement assignés aux femmes, des relations parfois conflictuelles tant envers l’Eglise que l’Etat, « Pour se faire reconnaître, elles se sont parfois opposées aux pouvoirs en place et ont pu faire preuve de désobéissance à l’égard des autorités ecclésiastiques », l’expérience des responsabilités « non communément attribuées à des femmes », le double renoncement « identitaire et familial », le prix des transformations « du couvent à la maison de retraite ». Un mode vie qui ne peut être réduit à la soumission, des dimensions « émancipatrices » pour certaines. C’est aussi en analysant des configurations particulières des rapports sociaux de sexe, que l’on peut mieux appréhender les réalités de la division sexuelle du travail et des concurrences entre femmes.

J’ai déjà abordé spécifiquement le bel article de Zahra Ali « La fragmentation du genre dans l’Irak post-invasion », seul-un-projet-de-societe-qui-met-a-egalite-les-femmes-et-les-hommes-les-confessions-et-les-religions-peut-representer-un-avenir-pour-lirak/.

Le droit à l’avortement au Québec, les luttes historiques, le Centre de Santé des femmes de Montréal, les pratique abortives alternatives, le partage des savoirs en matière de santé sexuelle, « Ainsi, la mise en place du service d’avortement s’est nourrie de la critique féministe radicale de la pratique médicale ‘ordinaire’, née dans le contexte de contestation sociale et politique des années 1970 et de l’expérience aixoise en la matière ».

Les trois « D »: déprofessionnaliser, démédicaliser, désexiser. Comme le souligne Marie Mathieu, il s’agit bien de « santé pensée par et pour les femmes », de réinscription de l’avortement dans les actes de la vie ordinaire, de choix élargi quant à la prise en charge de la douleur, de gestion non pharmaceutique de la douleur et de l’angoisse, de limitation des actes médicaux, de respect des choix des femmes, d’équipe de soins exclusivement féminine, d’acquisition par les femmes des savoir-faire, de connaissance de « la nature des gestes posés sur leurs corps », de gratuité générale de l’avortement, de pilule abortive, et, d’individualisation de l’acte du « pro-choix » contre les mal-nommé·es « pro-vie » ne respectant ni les choix ni les vies des femmes au nom d’un futur possible d’un embryon, etc. Reste comme l’indique l’autrice une certaine hiérarchisation entre un événement positif – la maternité en construction – et l’avortement « un épisode encore à dissimuler et bien souvent tu ». Il conviendrait donc d’associer la critique sociale du contrôle médical des femmes à l’extension de leur maitrise de tous leurs droits sexuels et reproductifs. (…)

 

Didier Epsztajn, Entre les lignes entre les mots« Peu importe qui elles épousent, elles épousent aussi un ménage »13 juin 2018

 

 

Seul un projet de société qui met à égalité les femmes et les hommes, les confessions et les religions peut représenter un avenir pour l’IrakZahra Ali : La fragmentation du genre dans l’Irak post-invasion

Zahra Ali : La fragmentation du genre dans l’Irak post-invasion

Je reviendrai prochainement sur ce numéro de Nouvelles Questions Féministes « Solidarités familiales ? ».

Il m’a semblé important de m’attarder sur l’article consacré à La fragmentation du genre dans l’Irak post-invasion.

Loin du campisme (l’ennemi de mon ennemi serait mon ami) ou de l’anti-impérialisme de pacotille (Saddam Hussein ou Bachar el Assad comme figures de l’anti-impérialisme), refusant l’essentialisation des phénomènes religieux ou la culturalisation des pratiques sociales, Zahra Ali prend en compte les évolutions historiques et leurs contradictions. Elle ne dissout pas les femmes dans une neutralité masculiniste, ni les événements dans des discours simplificateurs.

L’autrice aborde les violences indicibles contre les femmes, les atrocités commises par les soldats de l’Etat islamique (EI) – viol et asservissement systématiques des femmes et des minorités ethniques et religieuses telles que les Yézidis – et porte « un regard minutieux sur les dimensions structurelles sociales, économiques et politiques qui ont permis l’existence de cette version extrême de fondamentalisme religieux ».

Loin de toute naturalisation, Zahra Ali rappelle que la « culture islamique n’existe pas sous la forme d’une réalité homogène et dans un vacuum, tout comme le fondamentalisme islamique », qu’il s’agit toujours de rapports sociaux historiquement situés, que « la religion n’est pas extérieure au monde social, politique et économique et à ses transformations, mais plutôt en relations complexes et multiples avec elles ». Il n’existe pas de formes a-historiques, invariables, de tous temps, ni dans la religion, ni dans la culture, ni dans aucun rapport social. Il convient à chaque fois, d’analyser les réalités concrètes, les contextes socio-politiques et les expériences vécues.

L’autrice aborde principalement trois éléments : l’évolution des luttes concernant les droits juridiques des femmes en Irak – ce qui nécessite de dépasser les associations entre question de genre et religion musulmane – ; le développement de la violence politique, économique et militaire – en particulier depuis 1980 – et son impact sur les « normes et relations de genre » ; enfin, le contexte de vie depuis 2003, la fragmentation sociale et politique du pays.

Le Code du statut personnel (CSP) comme « champ de lutte » entre les différents groupes sociaux (Etat, ulémas, chefs tribaux, forces politiques dont communistes et féministes) et ses évolutions, les modifications des droits des femmes, la contestation de l’impérialisme et les « discours d’authenticité et de résistance aux modèles européens », les femmes considérées comme « porteuses de la nation et de ladite authenticité culturelle », la sphère de la famille et des droits juridiques des femmes comme « unique domaine soumis à la pseudo-authenticité de la religion », les structures et les pratiques patriarcales légitimés « à travers un pseudo-islam utilisé comme un symbole authenticité culturelle »…

La guerre contre l’Iran, l’inversion des politiques relevant du féminisme d’Etat, le démantèlement « du système éducatif, du secteur public et des services de l’Etat » suite à l’embargo et ses conséquences sur la vie des femmes, les mesures imposées par Saddam Hussein « ciblant directement les droits des femmes », la place centrale du CSP dans les débats autour « de l’identité nationale et de l’Etat », l’instrumentalisation des droits des femme par une politique de confessionnalisation…

« L’Irak est l’un des pays les plus brutalisés au monde ». Zahra Ali revient sur la « généalogie militaire, politique et économique de la violence fondée sur le genre », la violence du régime baathiste – « l’une des dictatures les plus violentes qui soit », le renforcement des conceptions normatives de lamasculinitéet de la féminité, les répressions des soulèvements des populations au nord et au sud du pays, la violence de l’embargo de l’ONU suite à l’invasion du Koweït, la destruction de toutes les infrastructures, l’« économie de survie », toutes les charges du foyer reposant sur les femmes, « Dans un contexte de pauvreté extrême, les formes nouvelles de patriarcat ont émergé, marquées par le conservatisme social et religieux et l’idée que les femmes « ont besoin de protection » », les choix de vie dégradants pour survivre, les nouvelles formes structurées du patriarcat, « cette imbrication entre genre, ethnicité et confessionnalisation qui est au cœur de l’Irak post-invasion »

L’autrice détaille aussi la campagne de débathification, la marginalisation des forces sunnites, le renforcement des identités communautaires, les répressions, l’émergence de milices armées politiques et partisanes, la dimension confessionnelle de la retribalisation sociale, le genre de la violence confessionnelles, la limitation de la liberté des femmes de se vêtir et de circuler comme elles le veulent, « Au nom de la religion nous avons été volé·e·s par des bandits », l’espace public transformé en une « ville d’hommes », l’appauvrissement généralisé, la faiblesse structurelle du nouvel Etat, les violations des droits humains… Elle explique pourquoi des chefs tribaux et politiques ont rejoint les rangs d’EI en 2004 et les positionnements d’autres forces dont les responsables chiites…

L’autrice souligne aussi « le lien essentiel entre la question de l’égalité des sexes et la lutte pour l’égalité confessionnelle, ethnique et religieuse ».

Instrumentalisation néocoloniale du discours sur les droits des femmes, politique néocoloniale et néolibérale, « Le système ethno-confessionnel imposé par le gouvernement de l’occupation depuis 2003 a eu pour conséquence une violence généralisée et la fragmentation tant de la vie sociale et politique que du territoire irakien ».

Les violences terribles d’EI, sa caractérisation comme « ennemi principal » par le nouveau régime et la légitimation de toutes les formes de violence au nom de la lutte contre le terrorisme, la célébration de la violence militaire masculinisée, une définition exclusive de la citoyenneté irakienne, « la militarisation et la violence politique qui a débuté sous l’ancien régime sont des vecteurs centraux de la violence à la fois genrée et confessionnelle que vit quotidiennement l’Irak d’aujourd’hui ».

Zahra Ali ajoute « Il est clair que la détérioration des droits juridiques et des conditions de vie des femmes en Irak aujourd’hui n’est pas le simple produit d’une mauvaise lecture de l’islam, mais bien davantage la conséquence directe d’une série de guerres, d’interventions militaires, de crises sociales et économiques aux dimensions multiples qui ont fragmenté la réalité du pays et ont conduit à l’émergence de forces sociales et politiques conservatrices, dont les Irakiennes sont les premières victimes »

Un article important, bien loin des simplifications de certain·es, de l’oubli ou de la secondarisationdes femmes des mêmes ou d’autres. Une piste forte pour d’autres analyses sur des convulsions réactionnaires ici et là.

Didier Epsztajn, Entre les lignes entre les mots5 juin 2018