La cuisine distinguée. Toqué le Chef

Tabin, Jean-Pierre,

Coédité avec la revue La Distinction , 1996, 56 pages, ISBN:2-940146-02-0

Ce livre est le recueil des articles culinaires parus dans La Distinction à partir de 1987 sous la rubrique « Toqué le Chef ». Pourquoi un nouveau livre de cuisine et en définitive qu’est-ce qui distingue un repas distingué? Et bien, si le repas n’est pas distingué, les convives s’emmerdent. Oh, bien sûr, ils clameront à qui mieux-mieux que le coktail de crevettes dans son propre avocat est exquis, que les papillottes de saumon à l’aneth sont délicieuses et finalement que la fondue chinetoque n’est pas si mal que cela, ces sauces toutes prêtes ayant fait bien des progrès. Ah! Vous les avez faites vous-même… (Maggi).

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Description

Ce livre est le recueil des articles culinaires parus dans La Distinction à partir de 1987 sous la rubrique « Toqué le Chef ». Pourquoi un nouveau livre de cuisine et en définitive qu’est-ce qui distingue un repas distingué? Et bien, si le repas n’est pas distingué, les convives s’emmerdent. Oh, bien sûr, ils clameront à qui mieux-mieux que le coktail de crevettes dans son propre avocat est exquis, que les papillottes de saumon à l’aneth sont délicieuses et finalement que la fondue chinetoque n’est pas si mal que cela, ces sauces toutes prêtes ayant fait bien des progrès. Ah! Vous les avez faites vous-même… (Maggi).

Presse

Recettes bidonnantes

Encore un livre de cuisine. Oui. Mais pour une fois le chef est réellement toqué. Il s’appelle Jean-Pierre Tabin, il est du cru et il commet régulièrement des recettes plus bidonnantes que ragoûtantes dans La Distinction (rubrique « Toqué le chef »). Vous aviez pris la peine de les découper pour les coller sur les pages d’un joli petit cahier? Bien fait! Nous, on a le bouquin et on l’a mis dans nos W.-C. (séparés) pour amuser nos amis. Ce sont des recettes toutes simples au fond (très au fond) que celles rédigées par le maître coq de la feuille satirico-littéraire chère au cœur (de bœuf) d’une gauche lausannoise plutôt œufs de lump que caviar. Lisez-les, riez-en intelligemment, laissez-les dégorger. Après avoir rendu leur ironique jus, elles vous apparaîtront pour ce qu’elles sont: platement réalisables. Un conseil: si vous avez l’intention d’utiliser ce recueil pour autre chose que pour rigenatzer sur votre lunette de plastique beige, évitez de vous attarder sur les photos hautement anorexigènes dYvain Genevay.

Joëlle Fabre, 24 Heures, 5 décembre 1996

De la fourchette à la plume: « Mangeaillons! »

(…) La Cuisine distinguée est à la fois plus classique et plus délirant: signée Maggi, la préface se conclut sur l’injonction de « Mangeaillons! »; les quarante-trois recettes suivent l’ordre du repas, mais leur libellé est pimenté de faux proverbes et de calembours allumés; la liste des ingrédients mentionne aussi bien…un être aimé qu’un frigo, et les quantités (absentes de la rubrique « Toqué le Chef » de La Distinction) sont largement aléatoires; quant aux photos, elles relèvent du gag visuel. Tout cela n’empêche pas la gourmandise de s’exprimer librement dans des propositions pour débutants fortunés (pâtes à la truffe blanche), rêveurs obsédés (saumon cru aux pétoncles), partisans des vraies valeurs (soupe à la courge), gens pressés (variante du canard à l’orange), Vaudois de souche (papet aux « paureaux ») ou amateurs de câlins (pralin), pour ne mentionner que ces six exemples probants.(…)

Isabelle Martin, Journal de Genève, 14 décembre 1996