Les Annuelles 9/1998,

Bienvenue en Euroland !, De l'Europe de Maastricht à l'Euro

1998, 143 pages, 14 €, ISBN:2-940146-11-X

Avec l’introduction de l’Euro en janvier 1999, une nouvelle étape décisive de l’intégration européenne est franchie. Toutefois, l' »Euroland » ne surgit pas du néant! Ce projet politique est structuré par la déréglementation économique et le corset d’austérité du Traité de Maastricht. Ce recueil, issu d’un colloque organisé par le Groupe Regards Critiques, invite à une réflexion sur cette Europe en devenir. Il aborde des thèmes comme les tendances économiques globales qui marquent l’intégration actuelle, les relations entre l’Union européenne et l’Est du continent, les logiques des processus de privatisations, l’évolution des rapports entre citoyenneté et droits des femmes, ou encore la position du capitalisme suisse dans les différents projets européens. Cette réflexion débouche sur une interrogation: l’Europe néolibérale est-elle la seule possible?

Format Imprimé - 19,00 CHF

Description

Avec l’introduction de l’Euro en janvier 1999, une nouvelle étape décisive de l’intégration européenne est franchie. Toutefois, l' »Euroland » ne surgit pas du néant! Ce projet politique est structuré par la déréglementation économique et le corset d’austérité du Traité de Maastricht. Ce recueil, issu d’un colloque organisé par le Groupe Regards Critiques, invite à une réflexion sur cette Europe en devenir. Il aborde des thèmes comme les tendances économiques globales qui marquent l’intégration actuelle, les relations entre l’Union européenne et l’Est du continent, les logiques des processus de privatisations, l’évolution des rapports entre citoyenneté et droits des femmes, ou encore la position du capitalisme suisse dans les différents projets européens. Cette réflexion débouche sur une interrogation: l’Europe néolibérale est-elle la seule possible?

Table des matières

  • Avant propos: Du printemps 1997 à l’automne 1998     
  • Vers l’Europe de Maastricht? à quel prix, pour quel projet de société ?     
  • Quatre contributions du colloque de 1997
  • Francisco Louça: L’intégration européenne dans le contexte des ondes longues du développement capitaliste     
  • Peter Gowan: Vers une nouvelle division de l’Europe?     
  • Mary Farrell: Les privatisations au Royaume-Uni: la consolidation du modèle capitaliste anglo-saxon   
  • Alisa Del Re: Citoyenneté politique et représentation féminine en Italie  

Une contribution sur la Suisse et l’Europe

  • L’Allemagne a-t-elle encore besoin de la Suisse? Le capitalisme helvétique en Europe, 1890-1970 (Dominique Dirlewanger, Matthieu Leimgruber, Gian-Franco Pordenone) 

Presse

Au sein de l’Union européenne (UE), l’Acte Unique de 1986 puis le fameux Traité de Maastricht constituent le carcan dans lequel se déroule la marche forcée vers une union monétaire dont la réalisation paraît encore chargée d’incertitudes. En Suisse même, la « question européenne » enflamme les esprits depuis le refus, en 1992, de l’entrée dans l’Espace économique européen (EEE). « Pro-Européens » et « anti-Européens » se déchirent sans vraiment répondre à la question de quelle Europe est en train de se construire? Quel est le projet européen des milieux dirigeants à l’échelle européenne? Quelles sont les conséquences sociales, économiques et politiques de la. marche vers Peuro? L’Europe de Maastricht est-elle la seule Europe possible?

La Presse Riviera/Chablais, 11 janvier 1999

Hinweise. Quo vadis, Europa?

« Bienvenue en Euroland » ist der zweite Band überschrieben, der aus einem Kolloquium. in Lausanne 1997 hervorgegangen ist. Wenn man den Autoren Glauben schenkt, dann ist in diesem vom « Neoliberalismus » beherrschten Euroland eigentlich nur das grosse Kapital willommen. Nicht willommen seien dagegen die Beitrittskandidaten aus dem Osten oder die von den Auswirkungen des Monetarismus getroffenen Arbeitnehmer. – Es ist zu begrüssen, wenn die Diskussion um die richtige Politik für Europa offen geführt wird und die Frage « Cui bono? » auch für den Integrationsprozess gestellt wird. Allerdings wender sich die Beitrâze an schon überzeugte Kritiker des liberalen Europas und leisten daher kaum Überzeugungsarbeit. Auch fehlt, anders als in der schon erwähnten Sammlung, ein roter Faden, der Beiträge zur Lage des Feminismus in Italien und zur englischen Privatisierungspolitik miteinander verbinden würde, sieht man einmal von dem Anspruch ab, kritisch zu sein.

                                            Ulrich Ernst, Neue Zürcher Zeitung, 14 février 1999